SVE - L'Europe au pied de la Haute-Loire

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mon projet

Je suis arrivée en Hongrie le 1er octobre. La première semaine était vraiment difficile pour moi, je n'avais aucun repère, je ne parlais pas très bien anglais il était donc difficile de comprendre les autres, de savoir ce qu'ils attendaient de moi et il m'était diffficile de me faire comprendre également, d'exprimer ce que je ressentais. De plus la France me manquait terriblement, mon entourage, mon quotidien etc. Javais beau être entouré de gens ici je me sentais affreusement seule! Puis la deuxième semaine j'ai commencé à me sentir plus à l'aise, j'essayais de parler avec les autres volontaires, de m'intégrer dans le camps de réfugiés, d'apprendre à connaitre les gens qui vivent ici.. Petit à petit je commençais à saisir le sens de projet, à comprendre quel était mon rôle !! Maintenant j'ai un quotidien, chaque jours j'assiste aux cours de hongrois, qui est obligatoire pour les réfugiés!! Les après midis je donne des cours de français à certains réfugiés qui veulent apprendre, connaitre, et découvrir tout ce qui concerne la France !!
Deux fois par semaine je vais à l'orphelinat de Biscke, c'est vraiment intéressant de travailler avec ces enfants, ils ont presque tout ce dont ils ont besoin, en revanche ils n'ont pas vraiment de parents, ou plutôt les parents ne vivent pas dans de bonne conditions pour élever les enfants, certains sont en prison, d'autre sont des gitans, certains se droguent... Les enfants sont donc orphelins et ils expriment énorme leur manque d'affection qu'ils n'ont pas pu obtenir de leur parents, ils ne supportent pas non plus la solitude, d'être seul ou de voir quelqu'un seul!! Ils nous sollicitent tout le temps, pour jouer, pour les aider à faire leur devoirs.. Ils sont énormément attachant..
Dans le camps de réfugiés je ne ressens pas la même sensation! je reste plus sur mes garde car les 3/4 des gens qui vivent ici sont des hommes célibataires, ils viennent de pays comme l'Afghanistan, l'Irak, la Palestine, d'autre de Somalie, d'Iran.. Et donc leur religion n'est pas la même. Avec certains je dois limiter la discussion car pour eux cela ne signifie pas la même que pour nous !! Pour les Afghans par exemple le simple fait d'entamer une conversation avec eux peut vouloir dire qu'on attend plus d'eux! donc nous restons prudente. Mais généralement les réfugiés sont très amicales, ils apprécient le fait qu'on passe du temps avec eux, que nous nous intéressons à leur vie, à leur passé..
En gros depuis un mois j'ai appris énormément, j'ouvre les yeux sur beaucoup de chose et je commence à trouver ma place ici. Petit à petit je me familiarise avec l'anglais, donc je peux communiquer plus facilement avec les volontaires et les réfugiés. Ce projet prend une tournure plutôt intéressante et enrichissante!!


31/10/2011
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