SVE - L'Europe au pied de la Haute-Loire

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L’adaptation est de plus en plus facile

Décembre 2016 – Janvier 2017

 

 

L’adaptation est de plus en plus facile. Je commence à parler un peu géorgien, ou en tout cas à oser essayer. Mon anglais est également beaucoup plus fluide et naturel. Je n’ai plus à chercher mes mots, je suis plus confiante. Tout cela me permet d’aller plus facilement vers les gens, de faire de nouvelles rencontres…

 

Côté travail, je commence à être un peu plus occupée. Je donne des cours d’anglais, une fois par semaine, à des enfants de 10 à 14 ans, en banlieue de Tbilisi. Un travail qui demande beaucoup de patiente et d’énergie. Les enfants ne sont pas attentifs, turbulents, exigeants… Cela nous demande de renouveler sans cesse notre créativité : nous devons trouver de nouvelles activités et jeux qui leur permettrons d’apprendre tout en étant attentifs et intéressés. Ils sont également très attachants, et très fiers de partager avec nous leur propre langue, de nous apprendre quelques mots de Géorgien, de nous poser des questions sur nos pays respectifs (je travaille pour ces cours avec deux volontaires polonais).

 

Au sein de l’organisation aussi, le travail est plus intense : la prochaine deadline pour déposer les projets Erasmus + arrive, et je suis sollicitée pour chercher des partenaires, remplir les applications, établir les budgets… Je comprends enfin pourquoi mon organisation avait besoin de moi. Mon travail sera donc principalement de la communication et logistique. Des domaines qui ne sont pas du tout faits pour moi étant donné mon sens de l’organisation plutôt bancal. Cependant, cela me permet justement de découvrir quelque chose de totalement différent : j’apprends à comprendre le fonctionnement compliqué des projets Erasmus, mais également à être plus organisée, plus rapide et efficace dans mon travail. Le fait de devoir constamment rédiger des mails professionnels en anglais me permet également de m’y habituer, d’améliorer mon niveau de langue écrit, et d’être plus rapide et précise dans ces échanges.

 

Parallèlement, mon ONG ayant aussi en charge un bar social/coworking space (qui se trouve être l’endroit où l’on travail durant la journée), j’ai pris l’initiative de leur demander d’y travailler en tant que barman. Mes horaires de travail sont ainsi réaménagées, afin de me permettre de supprimer des heures d’ennui et d’inactivité durant la journée, pour les remplacer par des heures d’apprentissage le soir. Cela m’a permis non seulement d’apprendre les bases du métier de barman (j’étais sous la tutelle des employés officiels du bar), mais aussi et surtout de faire de nouvelles rencontres, de me forcer à parler et comprendre le géorgien, de travailler en équipe, de gérer le stress, de rester efficace même sous la pression…

 



28/06/2017
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